Parlons aujourd’hui des critères de choix d’un couteau de survie. En effet, sélectionner un couteau de survie n’est pas forcément simple car il y a beaucoup de choix. Un couteau, c’est un éléments important qui sert très régulièrement, et à de nombreuses occasions.
Vous pouvez tailler des bâtons, nettoyer du poisson, traiter du liant, décaper, etc. pendant de longues périodes. Le couteau doit également pouvoir effectuer des tâches de survie, comme par exemple construire des abris, couper des cordes et tout ce qui se présente. Dans le pire des cas, le couteau doit être une arme efficace.
Le couteau parfait et polyvalent n’existe pas. Ce qui fonctionne pour quelqu’un pourrait être un mauvais choix pour vous. Le meilleur conseil pourrait être d’envisager des scénarios de survie possibles, les tâches qui pourraient en découler et le couteau qui fonctionnerait le mieux.
Voici donc les critères de choix d’un couteau de survie, qui ne sont pas classés dans l’ordre.
Le matériau : l’acier
A un moment donné, la lame aura besoin d’être aiguisée, et vous devez pouvoir le faire facilement. Il existe de nombreux aciers fins au carbone et ils sont généralement plus faciles à aiguiser que de nombreuses variétés d’acier inoxydable. L’inconvénient est que l’acier au carbone peut rouiller dans les climats humides, et avec le temps, il se patinera.
Longueur de la lame
Une lame de 10 à 15 cm convient. Mais pour un couteau de chasse au gros gibier, il suffit d’une lame de 15 cm.
Meule de lame
Pas de dentelures ou d’autres types de meulage. Pour un travail complet, choisissez entre un affûtage convexe.
Epaisseur de la lame
De nombreux couteaux de boucherie professionnels ont des lames relativement fines, car leur but est de trancher efficacement. Nous préférons une épaisseur d’environ 0,3cm. C’est le meilleur compromis, et il permet de trancher, de tailler et de couper, sans être trop épais au point d’être inefficace.
Pour un couteau à filet ou à désosser, il faut une lame fine avec une certaine souplesse. Pour un couteau de chasse, une lame robuste qui peut supporter la torsion et la coupe difficiles de l’habillage d’un gros animal est la meilleure.
Le manche
Le manche est l’une des caractéristiques de conception les plus négligées. Dans un couteau de survie ou de brousse, vous pouvez avoir besoin d’utiliser le couteau pendant de longues périodes pour traiter le liant, sculpter le bois, fabriquer des abris, etc. La façon dont le manche s’adapte à votre main est plus importante que le matériau dont il est fait. Il y a des couteaux avec des manches lisses et bien conçus qui sont plus sûrs que d’autres avec des manches doux et compacts.
La dernière fois que quelqu’un de l’équipe Blog Survivalisme s’est coupé, c’était à cause d’une défaillance du manche et de la stupidité de sa part ^^. Il utilisait un couteau à trancher le pain de marque avec un manche fin et maigre. Le manche s’est tordu dans sa main et a fait glisser la lame. Choisissez le manche en l’essayant physiquement si possible. Ne vous contentez pas d’un manche qui ne vous convient pas.
la gaine
Un fourreau bien conçu sécurise la lame et l’empêche d’être dangereuse. Il doit également être pratique à transporter. Dans une situation d’urgence, vous pouvez porter votre couteau en permanence, et il doit être confortable.
Lame repliable ou lame rigide ?
Soyons directs. Le point faible de toute plieuse est la charnière. Si vous la cassez, vous vous retrouvez avec deux pièces. Comme pour un couteau de cuisine, la charnière et la fente de la lame du couteau peuvent contenir toutes sortes de choses dégoûtantes que vous ne voulez pas manger.
Le couteau à lame rigide est donc un bon choix dans le temps, mais cela ne veut pas dire que c’est le meilleur choix pour toutes les situations.
Dans un environnement urbain, la discrétion lors d’une catastrophe pourrait être la meilleure solution. Un couteau de poche de taille décente de 8 à 10 cm peut être plus facilement dissimulée qu’un couteau à lame rigide. De plus, un couteau de poche qui n’en a pas l’air est beaucoup moins menaçant pour certaines personnes qu’une lame rigide. Un couteau suisse par exemple est tout à fait adapté. Notre guide d’achat est d’achat est d’ailleurs à votre disposition pour bien acheter un couteau suisse. Vous préférez les couteaux pliants classiques ? Là aussi, notre guide d’achat du meilleur couteau pliant est en ligne sur le site !
Voilà, nous espérons que cette sélection de critères de choix d’un couteau de survie vous aura plu ! Si vous en avez d’autres de votre côté, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires !
o commentaires pour “7 critères de choix d’un couteau de survie”